CMV espère proposer 32 000 places à la vente d'ici 2023 avec un deuxième bateau positionné sur le marché français - Crédit photo : RP
TourMaG.com - Avant de détailler ce que sera le produit "Croisières Maritimes et Voyages (CMV)" nous nous sommes croisés lors du dernier convectour du Cediv en juin 2019, à cette époque vous veniez d'arriver à Marseille. Aviez-vous déjà l'idée de lancer votre propre compagnie de croisières ?
Clément Mousset : En effet, car la genèse du projet remonte à trois ans en arrière. J'ai vécu le 13 novembre 2015 à Paris, comme d'autres Parisiens et Français, des événements dramatiques qui m'ont profondément marqué.
J'étais au mauvais endroit, au mauvais moment. Pour me reconstruire, je me suis lancé tête baissée dans un projet assez dingue, ce que les spécialistes appellent la résilience.
Quand j'ai commencé à développer mon idée, de créer une compagnie de croisières française, j'ai contacté Cédric Rivoire-Perrochat.
TourMaG.com – L’étape du financement n’a pas dû être facile, les banques françaises sont historiquement très fileuses...
Clément Mousset : Détrompez-vous, les organismes financiers nous ont épaulés sans aucun problème. Après effectivement l'entrepreneuriat en France est très compliqué.
Dès l’instant où vous n’êtes pas connus, de nombreuses portes se ferment. Si nos noms sont réputés dans le tourisme, au niveau des investisseurs nous sommes des anonymes.
Pour remédier à cela, nous nous sommes tournés vers ceux qui ont fait la même chose que nous. A la base nous aurions voulu des investisseurs 100% francophones.
Cruise and Maritime Voyages a réalisé au Royaume-Uni, en Allemagne et aux USA, ce que nous rêvions de faire ici.
TourMaG.com – Avez-vous contacté et proposé votre projet à d’autres ?
Clément Mousset : Je n’ai pas fait cela dans le dos de mon précédent employeur, je n’ai pris personne en traître.
J’avais contacté l’armateur il y a deux ans et demi, en lui soumettant l’idée de positionner un bateau à Marseille, avec des itinéraires originaux, mais cela n’a pas abouti.
Puis il s’avère que j’ai contacté Cruise and Maritime Voyages (CMV UK, ndlr) en premier et ils ont répondu présent immédiatement.
Pour tout vous dire, ils avaient l’idée de lancer une compagnie de croisières en France depuis longtemps.
Clément Mousset : En effet, car la genèse du projet remonte à trois ans en arrière. J'ai vécu le 13 novembre 2015 à Paris, comme d'autres Parisiens et Français, des événements dramatiques qui m'ont profondément marqué.
J'étais au mauvais endroit, au mauvais moment. Pour me reconstruire, je me suis lancé tête baissée dans un projet assez dingue, ce que les spécialistes appellent la résilience.
Quand j'ai commencé à développer mon idée, de créer une compagnie de croisières française, j'ai contacté Cédric Rivoire-Perrochat.
TourMaG.com – L’étape du financement n’a pas dû être facile, les banques françaises sont historiquement très fileuses...
Clément Mousset : Détrompez-vous, les organismes financiers nous ont épaulés sans aucun problème. Après effectivement l'entrepreneuriat en France est très compliqué.
Dès l’instant où vous n’êtes pas connus, de nombreuses portes se ferment. Si nos noms sont réputés dans le tourisme, au niveau des investisseurs nous sommes des anonymes.
Pour remédier à cela, nous nous sommes tournés vers ceux qui ont fait la même chose que nous. A la base nous aurions voulu des investisseurs 100% francophones.
Cruise and Maritime Voyages a réalisé au Royaume-Uni, en Allemagne et aux USA, ce que nous rêvions de faire ici.
TourMaG.com – Avez-vous contacté et proposé votre projet à d’autres ?
Clément Mousset : Je n’ai pas fait cela dans le dos de mon précédent employeur, je n’ai pris personne en traître.
J’avais contacté l’armateur il y a deux ans et demi, en lui soumettant l’idée de positionner un bateau à Marseille, avec des itinéraires originaux, mais cela n’a pas abouti.
Puis il s’avère que j’ai contacté Cruise and Maritime Voyages (CMV UK, ndlr) en premier et ils ont répondu présent immédiatement.
Pour tout vous dire, ils avaient l’idée de lancer une compagnie de croisières en France depuis longtemps.
"Nous nous situons dans une fourchette moyenne de 2 000 euros par croisière"
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TourMaG.com – L’idée de lancer une compagnie en France, fait-elle peur aux investisseurs ?
Clément Mousset : Je ne pense pas, c’est plutôt l’idée de créer une nouvelle marque sur le marché qui inquiète.
Je pense que pour développer le marché français, il faut être local. II est possible d’avoir une extension d'une compagnie en France, mais il est indispensable selon moi de positionner un bateau en tête de ligne à Marseille.
Comment la croisière a explosé positivement dans les années 90 en France ? C’est à partir du moment où Costa a positionné un bateau au départ de Marseille en 1996, Festival Croisières a fait la même chose, y compris MSC Croisières.
Pour réussir, le développement doit être franco-français.
TourMaG.com – Pourquoi ne pas avoir trouvé d’investisseurs français ?
Clément Mousset : Allez leur demander (rires, ndlr). Pour ne rien vous cacher, j’ai rencontré de très gros family office et des private equity, des gens extrêmement intéressants, mais sans succès.
J’ai essayé de leur faire comprendre, qu’ils devaient être les premiers à investir, même une faible somme pour déclencher tous les autres.
Pour être honnête, nous cherchions à lever 9 millions, au final nous avons trouvé 7,5 millions d’euros.
Au départ, il nous fallait 1,5 million, nous leur avons proposé d’investir que 100 000 € au départ, ce qui nous permettait de déclencher les autres investisseurs. Cela ne s’est pas fait et paradoxalement aujourd'hui, ils reviennent en partie vers nous, sauf que nous n’avons plus besoin d’eux.
Voilà ce qui m’interpelle dans l'entrepreneuriat français en 2020.
TourMaG.com – Avez-vous des parts dans la compagnie ?
Clément Mousset : CMV UK est propriétaire à 100 % de la marque, mais nous avons trouvé un terrain d’entente très agréable en ce qui nous concerne.
Après, nous bénéficions avec Cédric d’un avantage qui n’a pas de prix : nous avons les mains entièrement libres pour créer Croisières Maritimes et Voyages.
Les itinéraires sont imaginés à 100 % par nous, le pricing (les actions relatives à la fixation du prix, ndlr) a été élaboré en fonction du coût de revient du bateau.
TourMaG.com – D’ailleurs comment situez-vous la gamme de prix de CMV sur le marché ?
Clément Mousset : Cela va de 719 euros à 62 000 euros pour le tour du monde dans la suite Jules Verne.
Nous nous situons dans une fourchette moyenne aux alentours de 2 000 euros par croisière, avec les frais de séjour inclus. Ce n’est pas surréaliste bien au contraire.
Il ne faut pas oublier que nous voulons être une compagnie premium, cela a un coût.
Il faut savoir que sur le Jules Verne, pour 546 passagers, le navire embarquera 280 membres d’équipage. De plus nous investissons 15 euros par repas et par passager, donc dans le haut du panier à ce niveau.
Clément Mousset : Je ne pense pas, c’est plutôt l’idée de créer une nouvelle marque sur le marché qui inquiète.
Je pense que pour développer le marché français, il faut être local. II est possible d’avoir une extension d'une compagnie en France, mais il est indispensable selon moi de positionner un bateau en tête de ligne à Marseille.
Comment la croisière a explosé positivement dans les années 90 en France ? C’est à partir du moment où Costa a positionné un bateau au départ de Marseille en 1996, Festival Croisières a fait la même chose, y compris MSC Croisières.
Pour réussir, le développement doit être franco-français.
TourMaG.com – Pourquoi ne pas avoir trouvé d’investisseurs français ?
Clément Mousset : Allez leur demander (rires, ndlr). Pour ne rien vous cacher, j’ai rencontré de très gros family office et des private equity, des gens extrêmement intéressants, mais sans succès.
J’ai essayé de leur faire comprendre, qu’ils devaient être les premiers à investir, même une faible somme pour déclencher tous les autres.
Pour être honnête, nous cherchions à lever 9 millions, au final nous avons trouvé 7,5 millions d’euros.
Au départ, il nous fallait 1,5 million, nous leur avons proposé d’investir que 100 000 € au départ, ce qui nous permettait de déclencher les autres investisseurs. Cela ne s’est pas fait et paradoxalement aujourd'hui, ils reviennent en partie vers nous, sauf que nous n’avons plus besoin d’eux.
Voilà ce qui m’interpelle dans l'entrepreneuriat français en 2020.
TourMaG.com – Avez-vous des parts dans la compagnie ?
Clément Mousset : CMV UK est propriétaire à 100 % de la marque, mais nous avons trouvé un terrain d’entente très agréable en ce qui nous concerne.
Après, nous bénéficions avec Cédric d’un avantage qui n’a pas de prix : nous avons les mains entièrement libres pour créer Croisières Maritimes et Voyages.
Les itinéraires sont imaginés à 100 % par nous, le pricing (les actions relatives à la fixation du prix, ndlr) a été élaboré en fonction du coût de revient du bateau.
TourMaG.com – D’ailleurs comment situez-vous la gamme de prix de CMV sur le marché ?
Clément Mousset : Cela va de 719 euros à 62 000 euros pour le tour du monde dans la suite Jules Verne.
Nous nous situons dans une fourchette moyenne aux alentours de 2 000 euros par croisière, avec les frais de séjour inclus. Ce n’est pas surréaliste bien au contraire.
Il ne faut pas oublier que nous voulons être une compagnie premium, cela a un coût.
Il faut savoir que sur le Jules Verne, pour 546 passagers, le navire embarquera 280 membres d’équipage. De plus nous investissons 15 euros par repas et par passager, donc dans le haut du panier à ce niveau.
"Notre projet correspond à des croisières vintage-moderniste"
TourMaG.com – Comment situez-vous CMV sur le marché ?
Cédric Rivoire-Perrochat : Nous aimerions proposer un peu comme le faisait dans leur temps des acteurs comme Chandris lines ou Paquet.
Nous voulons renouer avec le plaisir de la navigation et de la découverte des destinations. Le Jules Verne est un véritable bijou qui nous permettra d’assumer nos ambitions.
Je pense qu’il (le Jules Verne, ndlr) correspond à une certaine partie de la clientèle dans un segment de marché particulier, tout en restant tout à fait abordable.
TourMaG.com – En termes d’ambiance et d’atmosphère, que souhaitez-vous véhiculer ?
Clément Mousset : Nous voulons faire revivre les croisières traditionnelles. Cédric a inventé un terme qui colle bien à notre projet, les croisières vintage-moderniste.
Nous voulons que nos clients arrivent dans un environnement un peu vintage correspondant aux croisières d’autrefois, avec les soirées de gala, où tout le monde sera bien habillé.
Il y aura des tea time aussi. Nous voulons revivre cette grande époque de la croisière, le tout dans une chaleur sans pareil, en raison de la grandeur du bateau.
TourMaG.com – Quand vous avez conçu les itinéraires, avez-vous pensé à un dénominateur commun ?
Cédric Rivoire-Perrochat : Nous avons la volonté de créer nos destinations à partir de nos deux ancrages régionaux que sont Le Havre et Marseille.
Après avoir déterminé nos deux ports d’embarquement, nous avons voulu proposer des croisières plus longues et une programmation itinérante.
Une fois les deux paramètres déterminés, j’ai travaillé sur les itinéraires proposant le maximum d’escales, tout en ne rognant pas sur la longueur de ses temps sur terre.
Nous ne voulons pas que nos passagers restent sur le bateau. Pour cela nous proposerons des escales 30 à 40 % moins chères que nos concurrents.
Pour finir, nous allons proposer des croisières thématiques comme celle "Sur les pas de l’Empereur", pour le bicentenaire de la mort de Napoléon.
Cédric Rivoire-Perrochat : Nous aimerions proposer un peu comme le faisait dans leur temps des acteurs comme Chandris lines ou Paquet.
Nous voulons renouer avec le plaisir de la navigation et de la découverte des destinations. Le Jules Verne est un véritable bijou qui nous permettra d’assumer nos ambitions.
Je pense qu’il (le Jules Verne, ndlr) correspond à une certaine partie de la clientèle dans un segment de marché particulier, tout en restant tout à fait abordable.
TourMaG.com – En termes d’ambiance et d’atmosphère, que souhaitez-vous véhiculer ?
Clément Mousset : Nous voulons faire revivre les croisières traditionnelles. Cédric a inventé un terme qui colle bien à notre projet, les croisières vintage-moderniste.
Nous voulons que nos clients arrivent dans un environnement un peu vintage correspondant aux croisières d’autrefois, avec les soirées de gala, où tout le monde sera bien habillé.
Il y aura des tea time aussi. Nous voulons revivre cette grande époque de la croisière, le tout dans une chaleur sans pareil, en raison de la grandeur du bateau.
TourMaG.com – Quand vous avez conçu les itinéraires, avez-vous pensé à un dénominateur commun ?
Cédric Rivoire-Perrochat : Nous avons la volonté de créer nos destinations à partir de nos deux ancrages régionaux que sont Le Havre et Marseille.
Après avoir déterminé nos deux ports d’embarquement, nous avons voulu proposer des croisières plus longues et une programmation itinérante.
Une fois les deux paramètres déterminés, j’ai travaillé sur les itinéraires proposant le maximum d’escales, tout en ne rognant pas sur la longueur de ses temps sur terre.
Nous ne voulons pas que nos passagers restent sur le bateau. Pour cela nous proposerons des escales 30 à 40 % moins chères que nos concurrents.
Pour finir, nous allons proposer des croisières thématiques comme celle "Sur les pas de l’Empereur", pour le bicentenaire de la mort de Napoléon.
"Notre compagnie a été créée sur l’écoute du client..."
TourMaG.com – Comment définir en 2020 le premium, car chacun possède sa définition propre
Clément Mousset : Attention, le premium ce n’est pas qu’un navire qui sort du chantier avec des diamants, de la dorure à profusion.
Selon moi le premium se retrouve surtout dans la qualité du service, des escales prolongées, les nôtres seront en moyenne de 10 à 11h et même de 48h lors de certains départs.
Puis cela se retrouve dans la gastronomie, mais aussi dans l’écoute du client. Notre compagnie a été créée sur l’écoute du client.
TourMaG.com – D’ailleurs le fait de posséder le Jules Verne d’une capacité de 546 personnes, va-t-il vous permettre de vous différencier sur le marché par des itinéraires inédits ?
Clément Mousset : Tout d’abord, nous allons pouvoir naviguer par le passager de Kiel, ce que les gros bateaux ne peuvent pas faire nous permettant d’économiser deux jours de navigation.
Puis nous allons accoster à Sainte-Hélène, alors qu’aujourd’hui aucune autre compagnie ne s’y rend. C’est du jamais vu.
D’ailleurs, je vais vous avouer une petite anecdote, un passager a réservé un tour du monde en entier (123 nuits, ndlr) et sur une suite, car justement nous passions par Sainte-Hélène. A l'heure, où nous nous parlons, nous avons déjà 15 réservations pour le tour du monde complet.
Nous n’allons pas nous arrêter là puisque pour la première fois depuis le navire France en 1972 et 1974, notre tour du monde passera par le Cap de Bonne-Espérance et le Cap Horn.
Clément Mousset : Attention, le premium ce n’est pas qu’un navire qui sort du chantier avec des diamants, de la dorure à profusion.
Selon moi le premium se retrouve surtout dans la qualité du service, des escales prolongées, les nôtres seront en moyenne de 10 à 11h et même de 48h lors de certains départs.
Puis cela se retrouve dans la gastronomie, mais aussi dans l’écoute du client. Notre compagnie a été créée sur l’écoute du client.
TourMaG.com – D’ailleurs le fait de posséder le Jules Verne d’une capacité de 546 personnes, va-t-il vous permettre de vous différencier sur le marché par des itinéraires inédits ?
Clément Mousset : Tout d’abord, nous allons pouvoir naviguer par le passager de Kiel, ce que les gros bateaux ne peuvent pas faire nous permettant d’économiser deux jours de navigation.
Puis nous allons accoster à Sainte-Hélène, alors qu’aujourd’hui aucune autre compagnie ne s’y rend. C’est du jamais vu.
D’ailleurs, je vais vous avouer une petite anecdote, un passager a réservé un tour du monde en entier (123 nuits, ndlr) et sur une suite, car justement nous passions par Sainte-Hélène. A l'heure, où nous nous parlons, nous avons déjà 15 réservations pour le tour du monde complet.
Nous n’allons pas nous arrêter là puisque pour la première fois depuis le navire France en 1972 et 1974, notre tour du monde passera par le Cap de Bonne-Espérance et le Cap Horn.
"En moins de 12 jours, nous avons déjà 10 % du bateau rempli pour 2021"
TourMaG.com – Votre projet est ambitieux, mais combien de temps vous laisse CMV UK pour réussir ?
Clément Mousset : Il n’y a rien d’écrit et je vous le dis en souriant car la compagnie s’implante pour longtemps en France.
Elle ne nous a pas fixé un plan de développement chronologique, puis les premiers chiffres démontrent qu’ils ont eu raison.
Nous sommes largement dans les temps de passage que nous nous sommes fixés avec Cédric.
En moins de 12 jours, nous avons déjà 10 % du bateau rempli pour 2021, soit 1 000 personnes sur les 10 000 places disponibles sur l’année, tout en sachant que nous n’avons pas de brochure (sortie à la fin du mois de janvier 2020, ndlr) et que notre gamme tarifaire a été dévoilée le 2 janvier 2020.
Nous ne pensions pas que les ventes allaient suivre à ce niveau.
TourMaG.com – Vous l’expliquez par les noms des professionnels qui composent votre équipe (15 employés, tous basés à Marseille) ?
Clément Mousset : Je n’ai pas cette prétention, mais le fait que nous ayons 15 experts du secteur de la croisière rassure. Mais cela repose aussi sur l’originalité du produit.
TourMaG.com – Où en est la commercialisation de la compagnie ?
Cédric Rivoire-Perrochat : Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à informer nos amis agents de voyages, qu’en septembre 2020, le futur Jules Verne mènera une croisière du Havre à Rouen pour les familiariser avec le navire.
Nous avons lancé le BtoB, en même temps que le site internet. Les agences peuvent recevoir des fichiers pour alimenter leurs sites internet ainsi qu’un lien API disponible sous peu.
De plus la force commerciale a commencé à tourner, et bientôt avec notre belle brochure (fin janvier 2020, ndlr). Nous allons débuter une campagne de communication en BtoBtoC, aussi bien sûr sur les médias pro que grand public, mais pas à la télévision.
Nous sommes présents en mars prochain au Ditex pour notre première sortie professionnelle, puis lors de l’IFTM Top Resa.
Clément Mousset : Il n’y a rien d’écrit et je vous le dis en souriant car la compagnie s’implante pour longtemps en France.
Elle ne nous a pas fixé un plan de développement chronologique, puis les premiers chiffres démontrent qu’ils ont eu raison.
Nous sommes largement dans les temps de passage que nous nous sommes fixés avec Cédric.
En moins de 12 jours, nous avons déjà 10 % du bateau rempli pour 2021, soit 1 000 personnes sur les 10 000 places disponibles sur l’année, tout en sachant que nous n’avons pas de brochure (sortie à la fin du mois de janvier 2020, ndlr) et que notre gamme tarifaire a été dévoilée le 2 janvier 2020.
Nous ne pensions pas que les ventes allaient suivre à ce niveau.
TourMaG.com – Vous l’expliquez par les noms des professionnels qui composent votre équipe (15 employés, tous basés à Marseille) ?
Clément Mousset : Je n’ai pas cette prétention, mais le fait que nous ayons 15 experts du secteur de la croisière rassure. Mais cela repose aussi sur l’originalité du produit.
TourMaG.com – Où en est la commercialisation de la compagnie ?
Cédric Rivoire-Perrochat : Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à informer nos amis agents de voyages, qu’en septembre 2020, le futur Jules Verne mènera une croisière du Havre à Rouen pour les familiariser avec le navire.
Nous avons lancé le BtoB, en même temps que le site internet. Les agences peuvent recevoir des fichiers pour alimenter leurs sites internet ainsi qu’un lien API disponible sous peu.
De plus la force commerciale a commencé à tourner, et bientôt avec notre belle brochure (fin janvier 2020, ndlr). Nous allons débuter une campagne de communication en BtoBtoC, aussi bien sûr sur les médias pro que grand public, mais pas à la télévision.
Nous sommes présents en mars prochain au Ditex pour notre première sortie professionnelle, puis lors de l’IFTM Top Resa.
"Les Français doivent aller à la rencontre de leur nouvel ambassadeur des mers"
TourMaG.com – Quelles vont être les prochaines échéances pour la compagnie ?
Clément Mousset : Nous allons attaquer les référencements réseaux de distribution en France.
Je dois bien avouer, que l’accueil a été excellent partout. Tous les réseaux ont fait une demande ou presque.
Nous allons pouvoir annoncer des belles signatures dans les semaines qui viennent. Pour être honnête, nous avons un accord de principe avec le Cediv.
Historiquement Adriana Minchella m’a toujours fait confiance et elle a toujours été mon porte-bonheur, aujourd’hui le Cediv est acté, il nous reste plus qu’à signer le contrat.
TourMaG.com – Concernant Selectour ?
Clément Mousset : Nous avons commencé à discuter. L’accueil a été très bon également. Nous espérons pouvoir intégrer le GIE Selectour Havas rapidement, car j’ai commencé ma carrière au sein de Selectour à Nantes.
Je ne me vois pas travailler sans Selectour.
TourMaG.com – Justement la croisière est largement distribuée par le BtoB, quel message voulez-vous faire passer aux agents de voyages ?
Cédric Rivoire-Perrochat : Il ne faut pas se tourner vers nous pour nous faire plaisir mais il est indispensable de savoir ce que veut son client.
Si votre client ne veut pas un gigantesque navire ou dépenser 10 000 euros par semaine, nous sommes une alternative parfaite.
Si le client souhaite des escales plus longues et des croisières culturelles, avec des conférences, le tout dans un avenir intime et calme, car sans enfant, le Jules Verne est le produit parfait.
Clément Mousset : Je vais ressortir le même discours, que lorsque j’étais commercial, il faut arrêter de vendre la croisière uniquement à la demande.
Il est possible de proposer la croisière aux clients, nous sommes un mode de vacances comme les autres.
Certains le comprennent très bien, notamment autour du Havre et de Marseille, mais pas forcément dans d’autres régions dans lesquelles la croisière est inexistante.
Nous avons créé une croisière inaugurale pour répondre à ce manquement. Elle partira en avril 2021 du Havre et passera par Cherbourg, Brest, Nantes et Bordeaux pour aller à la rencontre des agents de voyages.
Les Français doivent aller à la rencontre de leur nouvel ambassadeur des mers.
TourMaG.com – La gastronomie est un terrain sur lequel les compagnies se livrent une bataille féroce, comment allez-vous vous démarquer ?
Clément Mousset : C’est un sujet sur lequel nous allons travailler prochainement.
Nous avons fait les tests de qualité des menus, il y a deux mois et franchement si nous arrivons à délivrer sur le Jules Verne ce que nous avons dégusté, le pari sera réussi.
Le chef de CMV (la maison mère, ndlr) est Français. Je peux vous dire qu’il n’attendait que ça. Il nous a servi quelque chose d’incroyable, je n’ai jamais aussi bien mangé sur un navire que cette fois-là, sans flagornerie à l’intention de nos actionnaires.
La réputation du navire se suffira à elle-même. Une fois de plus, nous souhaitons rendre hommage aux croisières du passé, en faisant des clins d’œil aux menus du France ou du Normandie.
Nous voulons faire revivre cette croisière traditionnelle qui a disparu aujourd’hui.
Clément Mousset : Nous allons attaquer les référencements réseaux de distribution en France.
Je dois bien avouer, que l’accueil a été excellent partout. Tous les réseaux ont fait une demande ou presque.
Nous allons pouvoir annoncer des belles signatures dans les semaines qui viennent. Pour être honnête, nous avons un accord de principe avec le Cediv.
Historiquement Adriana Minchella m’a toujours fait confiance et elle a toujours été mon porte-bonheur, aujourd’hui le Cediv est acté, il nous reste plus qu’à signer le contrat.
TourMaG.com – Concernant Selectour ?
Clément Mousset : Nous avons commencé à discuter. L’accueil a été très bon également. Nous espérons pouvoir intégrer le GIE Selectour Havas rapidement, car j’ai commencé ma carrière au sein de Selectour à Nantes.
Je ne me vois pas travailler sans Selectour.
TourMaG.com – Justement la croisière est largement distribuée par le BtoB, quel message voulez-vous faire passer aux agents de voyages ?
Cédric Rivoire-Perrochat : Il ne faut pas se tourner vers nous pour nous faire plaisir mais il est indispensable de savoir ce que veut son client.
Si votre client ne veut pas un gigantesque navire ou dépenser 10 000 euros par semaine, nous sommes une alternative parfaite.
Si le client souhaite des escales plus longues et des croisières culturelles, avec des conférences, le tout dans un avenir intime et calme, car sans enfant, le Jules Verne est le produit parfait.
Clément Mousset : Je vais ressortir le même discours, que lorsque j’étais commercial, il faut arrêter de vendre la croisière uniquement à la demande.
Il est possible de proposer la croisière aux clients, nous sommes un mode de vacances comme les autres.
Certains le comprennent très bien, notamment autour du Havre et de Marseille, mais pas forcément dans d’autres régions dans lesquelles la croisière est inexistante.
Nous avons créé une croisière inaugurale pour répondre à ce manquement. Elle partira en avril 2021 du Havre et passera par Cherbourg, Brest, Nantes et Bordeaux pour aller à la rencontre des agents de voyages.
Les Français doivent aller à la rencontre de leur nouvel ambassadeur des mers.
TourMaG.com – La gastronomie est un terrain sur lequel les compagnies se livrent une bataille féroce, comment allez-vous vous démarquer ?
Clément Mousset : C’est un sujet sur lequel nous allons travailler prochainement.
Nous avons fait les tests de qualité des menus, il y a deux mois et franchement si nous arrivons à délivrer sur le Jules Verne ce que nous avons dégusté, le pari sera réussi.
Le chef de CMV (la maison mère, ndlr) est Français. Je peux vous dire qu’il n’attendait que ça. Il nous a servi quelque chose d’incroyable, je n’ai jamais aussi bien mangé sur un navire que cette fois-là, sans flagornerie à l’intention de nos actionnaires.
La réputation du navire se suffira à elle-même. Une fois de plus, nous souhaitons rendre hommage aux croisières du passé, en faisant des clins d’œil aux menus du France ou du Normandie.
Nous voulons faire revivre cette croisière traditionnelle qui a disparu aujourd’hui.
"Nous sommes extrêmement confiants sur notre produit..."
TourMaG.com – En tant que grand spécialiste de la croisière, quels enseignements tirez-vous des échecs de vos prédécesseurs sur le marché français ?
Clément Mousset : Quand nous avons lancé notre projet, nous avons regardé ce que faisait la concurrence. Il existe de beaux succès en France avec Plein Cap ou Rivages du Monde.
Maintenant, il existe des erreurs à ne pas commettre.
Par exemple et ce n’est pas faute d'avoir tiré la sonnette d’alarme, quand j’étais directeur commercial d’une compagnie cette dernière avait la fâcheuse tendance d’ouvrir, de fermer, puis de rouvrir pour refermer ses bureaux.
Il est nécessaire d’embaucher des personnes qui viennent de la croisière et se l’approprie. La croisière est un monde de passionnés. Si vous ne comprenez pas la croisière, il est impossible de bien la vendre.
Ce qui est propre à une équipe dirigeante, l’est aussi pour les agents de voyages.
TourMaG.com – N’avez-vous pas peur des premiers retours des clients et du produit que vous allez proposer ?
Cédric Rivoire-Perrochat : Absolument pas, nous sommes extrêmement confiants sur notre produit, car il y a des bases très solides au sein de CMV UK, puis il y a déjà l’expérience française avec le navire Astoria utilisé par Rivages du Monde.
Nous avons étudié des choses au préalable, puis nous allons améliorer l’existant avec nos propres exigences et requis.
Nous souhaitons améliorer certaines choses et pousser certains concepts.
Je suis un perfectionniste, un ancien navigant, et pour tout vous dire durant le 1er mois d’exploitation, je serai à bord tous les jours, donc tous les ajustements possibles seront faits immédiatement.
Clément Mousset : Quand nous avons lancé notre projet, nous avons regardé ce que faisait la concurrence. Il existe de beaux succès en France avec Plein Cap ou Rivages du Monde.
Maintenant, il existe des erreurs à ne pas commettre.
Par exemple et ce n’est pas faute d'avoir tiré la sonnette d’alarme, quand j’étais directeur commercial d’une compagnie cette dernière avait la fâcheuse tendance d’ouvrir, de fermer, puis de rouvrir pour refermer ses bureaux.
Il est nécessaire d’embaucher des personnes qui viennent de la croisière et se l’approprie. La croisière est un monde de passionnés. Si vous ne comprenez pas la croisière, il est impossible de bien la vendre.
Ce qui est propre à une équipe dirigeante, l’est aussi pour les agents de voyages.
TourMaG.com – N’avez-vous pas peur des premiers retours des clients et du produit que vous allez proposer ?
Cédric Rivoire-Perrochat : Absolument pas, nous sommes extrêmement confiants sur notre produit, car il y a des bases très solides au sein de CMV UK, puis il y a déjà l’expérience française avec le navire Astoria utilisé par Rivages du Monde.
Nous avons étudié des choses au préalable, puis nous allons améliorer l’existant avec nos propres exigences et requis.
Nous souhaitons améliorer certaines choses et pousser certains concepts.
Je suis un perfectionniste, un ancien navigant, et pour tout vous dire durant le 1er mois d’exploitation, je serai à bord tous les jours, donc tous les ajustements possibles seront faits immédiatement.
"La croisière est sans doute l’industrie la plus verte du tourisme..."
TourMaG.com – En 2019, les compagnies de croisières ont été largement attaquées par l’opinion publique concernant leur pollution excessive. Quelle réponse apporte CMV sur les questions environnementales ?
Clément Mousset : Il faut savoir une chose, le problème de la pollution est un problème franco-français, avant l'année 2019 personne n’en parlait.
Bien évidemment, un navire de croisières va polluer, après le Jules Verne est une Austin Mini des mers comparée aux gros Hummer de nos concurrents.
J’aimerais que les associations attaquent les vrais pollueurs de l’industrie maritime, car les bateaux de croisières représentent 1 % de cette pollution maritime mondiale.
Sauf que personne ne parle des porte-conteneurs, des pétroliers ou autres.
Je ne dis pas que nous sommes exempts, mais la croisière est sans doute l’industrie la plus verte du tourisme mais personne n’en parle, et cela depuis 40 ans.
Au sein de CMV, nous suivons les normes, quand le port de Marseille autorise les émissions de soufre à 0,5, nous sommes à 0,1, ce n’est pas rien.
TourMaG.com – Vous parlez déjà d’un deuxième bateau, quelle sera la condition pour débloquer son positionnement au sein de CMV France ?
Clément Mousset : Nous allons commencer à y penser dès la fin de l’année 2020, avant même l’arrivée du Jules Verne.
Avec CMV UK nous avons planifié dans notre plan deux bateaux, pour opérer dans l’Europe du Nord et en Méditerranée toute l’année.
Il n’y a pas de condition, nous espérons avoir suffisamment de notoriété et de volumes pour avoir le deuxième bateau en 2023.
Celui-ci sera sans doute un des deux navires qui rejoindront CMV UK en 2021. Ils sont tous deux plus grands que le Jules Verne, avec une capacité supérieure à 1 100 passagers.
Avec ces deux navires, nous espérons atteindre le cap des 32 000 passagers.
Clément Mousset : Il faut savoir une chose, le problème de la pollution est un problème franco-français, avant l'année 2019 personne n’en parlait.
Bien évidemment, un navire de croisières va polluer, après le Jules Verne est une Austin Mini des mers comparée aux gros Hummer de nos concurrents.
J’aimerais que les associations attaquent les vrais pollueurs de l’industrie maritime, car les bateaux de croisières représentent 1 % de cette pollution maritime mondiale.
Sauf que personne ne parle des porte-conteneurs, des pétroliers ou autres.
Je ne dis pas que nous sommes exempts, mais la croisière est sans doute l’industrie la plus verte du tourisme mais personne n’en parle, et cela depuis 40 ans.
Au sein de CMV, nous suivons les normes, quand le port de Marseille autorise les émissions de soufre à 0,5, nous sommes à 0,1, ce n’est pas rien.
TourMaG.com – Vous parlez déjà d’un deuxième bateau, quelle sera la condition pour débloquer son positionnement au sein de CMV France ?
Clément Mousset : Nous allons commencer à y penser dès la fin de l’année 2020, avant même l’arrivée du Jules Verne.
Avec CMV UK nous avons planifié dans notre plan deux bateaux, pour opérer dans l’Europe du Nord et en Méditerranée toute l’année.
Il n’y a pas de condition, nous espérons avoir suffisamment de notoriété et de volumes pour avoir le deuxième bateau en 2023.
Celui-ci sera sans doute un des deux navires qui rejoindront CMV UK en 2021. Ils sont tous deux plus grands que le Jules Verne, avec une capacité supérieure à 1 100 passagers.
Avec ces deux navires, nous espérons atteindre le cap des 32 000 passagers.
"Nous nous réveillons la nuit en nous disant que nous sommes dingues..."
TourMaG.com – Vous arrivez encore à dormir ?
Clément Mousset : Ce n’est que du bonheur ! Nous sommes extrêmement heureux de la tournure des événements, même si parfois nous nous réveillons la nuit en nous disant que nous sommes dingues.
Après nous avons une équipe de grands professionnels, il n’y a aucune inquiétude, nous sommes sereins.
Comme je le dis à mes parents, il y a une vie avant le 13 novembre (2019, date de l’officialisation de la compagnie, ndlr) et une après. C’est assez génial.
TourMaG.com – Entre nous CMV est quand même un peu un nom de mégalomaniaque, quand on s’appelle Clément Mousset…
Clément Mousset : (rires, ndlr) Je n’ai pas choisi la compagnie en fonction de son acronyme, mais plusieurs personnes m’ont fait cette même remarque.
CMV ne répond pas à un ego mal placé.
Clément Mousset : Ce n’est que du bonheur ! Nous sommes extrêmement heureux de la tournure des événements, même si parfois nous nous réveillons la nuit en nous disant que nous sommes dingues.
Après nous avons une équipe de grands professionnels, il n’y a aucune inquiétude, nous sommes sereins.
Comme je le dis à mes parents, il y a une vie avant le 13 novembre (2019, date de l’officialisation de la compagnie, ndlr) et une après. C’est assez génial.
TourMaG.com – Entre nous CMV est quand même un peu un nom de mégalomaniaque, quand on s’appelle Clément Mousset…
Clément Mousset : (rires, ndlr) Je n’ai pas choisi la compagnie en fonction de son acronyme, mais plusieurs personnes m’ont fait cette même remarque.
CMV ne répond pas à un ego mal placé.
Zoom sur Croisières Maritimes et Voyages :
La compagnie est basée à Marseille.
Elle possèdera en 2021 un navire, puis sans doute un deuxième en 2023.
L'équipe manageriale de CMV se compose de 15 personnes.
La croisière inaugurale est prévue au départ du Havre le 1er mai 2021, pour une arrivée en grande pompe à Marseille le 16 mai 2021.
Un tour du monde de 123 nuits est programmé, avec départ de Marseille le 8 janvier 2022 et une arrivée au Havre le 11 mai 2022. C'est une première historique.
Les croisières sur le Jules Verne sont exclusivement réservées aux adultes (plus de 16 ans), à l'exception de quelques départs pendant les vacances.
Le navire va connaître une remise au goût du jour et proposera 4 restaurants dont 2 en suppléments.
Le forfait boisson à volonté n'est pas inclus.
Elle possèdera en 2021 un navire, puis sans doute un deuxième en 2023.
L'équipe manageriale de CMV se compose de 15 personnes.
La croisière inaugurale est prévue au départ du Havre le 1er mai 2021, pour une arrivée en grande pompe à Marseille le 16 mai 2021.
Un tour du monde de 123 nuits est programmé, avec départ de Marseille le 8 janvier 2022 et une arrivée au Havre le 11 mai 2022. C'est une première historique.
Les croisières sur le Jules Verne sont exclusivement réservées aux adultes (plus de 16 ans), à l'exception de quelques départs pendant les vacances.
Le navire va connaître une remise au goût du jour et proposera 4 restaurants dont 2 en suppléments.
Le forfait boisson à volonté n'est pas inclus.